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Sophia Pega

Née à Minorque en 1990, Sophia Pega est une artiste visuelle qui concentre sa création sur la peinture et le dessin figuratifs et symboliques. Attirée par l’imaginaire et les sou- venirs inhérents aux espaces, aux éléments et relations qui l’entourent, elle explore la ligne ténue entre le terrestre et le magique.

 

A travers une iconographie symbolique, Sophia construit des mondes oniriques qui semblent raconter des histoires. Elle a aussi un attrait pour la photographie et les jour- naux écrits qui l’aident à appuyer son travail.
Pour la réalisation des fresques de l’hôtel Le Grand Mazarin, Sophia navigue entre mondes naturalistes, oniriques et astrologiques. Par l’entrebâillement d’une porte ou d’une fenêtre, l’artiste nous invite à pénétrer dans son monde, un monde où chaque détail appelle à un souvenir, à un rêve. Cette clé et son cadenas, ces animaux fantas- tiques ou ces éternels astres qui éclairent ses créations, sont les éléments que Sophia choisit pour nous faire entrer dans son rêve éveillé.

 

Autant que les éléments figuratifs, les couleurs sont imaginées avec autant de soin ; chaque pigment traduit le mouvement, la douceur, l’aube ou la nuit. Les fenêtres et portes du jardin d’hiver, sont une ouverture vers une nouvelle réalité, empreinte de souvenirs, dont Sophia Pega nous invite à passer la porte. Ainsi, l’artiste aborde la sym- bolique de chacune de ses créations comme une véritable diseuse de bonne aventure.

 

Quelles cartes va-t-elle tirer pour nous ?

 

 

alexandre benjamin navet

Directeur artistique, scénographe, designer... Alexandre-Benjamin Navet est un ar- tiste multiple - dessinateur brillant dont les traits naïfs aux couleurs vives figurent le plus souvent une collection de céramiques mises en scène dans un décor théâtral : « mon premier rapport à la couleur est un cadeau. Une boîte de crayon reçue très jeune et que j’ai directement utilisée sur les murs de chez moi. On m’a laissé cette liberté d’y apposer des touches, des nuances, des teintes... ».

 

À l’été 2017, il remporte le Grand Prix du jury de la Design Parade Toulon avec « Imajaghan, pièce à vivre », un décor réalisé aux côtés de Paul Brissonnet , créant un environnement de pure inspiration pour les créateurs en sommeil. Installé à Paris, Alexandre Benjamin entretien un rapport privilégié avec le Sud qui nourrit son univers visuel solaire et iodé. Ses puissants aplats de couleurs pures, font naturellement écho aux Modernes et à l’oeuvre d’Henri Matisse. Les volumes sont simplifiés, modelés par de forts contrastes d’ombre et de lumière : « J’ai toujours aimé la sensation des cou- leurs qui ne se juxtaposent pas mais se rencontrent comme autant de tonalités. J’utilise un orange pour sa chaleur, un jaune pour son intensité, un bleu pour sa profondeur... Toutes ces couleurs interviennent comme des protagonistes indépendants, qui entrent tour à tour dans la composition du dessin. »

 

Aquarelle japonaise, pastel à l’huile et crayon constituent les trois techniques fétiches de l’artiste qui s’expriment aussi bien sur papier qu’à l’échelle humaine, par la réalisa- tion d’installations in situ, comme celles créées en résidence à la Villa Noailles ou chez Hermès Paris (Sèvres - Georges V). Des projets intensifiés par des jeux de perspectives et de profondeurs troublants qu’il délivre au gré de ses aventures artistiques : Musée des Arts Décoratifs Paris, Maison Baccarat, Art Brussels 2019, Hôtel de Crillon...